Nous sommes passé d1 société de mono Production à 1 société de diversification en 35 ans, modifiant ainsi le panorama économique puisque la distribution contrôle lensemble des filières grâce à leur centrale dachat.
Galbraight parle depuis 62 de filière inversée où prédomine le consumérisme (protection des intérêts du consommateur par des associations) ainsi que les rapports qualité prix.
Ces filières inversées ont laissé croire aux consommateurs que les produits commerciaux correspondaient à des normes qualités où létat pouvait intervenir sur la production.
Le cycle de vie :
1ère notion apparue en 65 pat T. Levit. Il définit le cycle de vie comme 1
cycle biologique, cad composé de 5 étapes :
Le produit présente des imperfections, car les phases de recherche ne sont pas terminées. Les études qualité et quantité représentent en moyenne 75% de lexactitude du comportement dachat du consommateur. Les 25% derreurs sont liés à des modifications comportementales du client, à des impacts dans lenvironnement.
4/5 des produits en lancement réussissent leur lancement si les études sont réalisées sur des périodes de 3 mois. Au niveau économique, les prix de revient unitaire sont très forts, les coûts de production et marketing ne peuvent pas simputer sur des séries. La concurrence est très limitée.
B- La croissance :
Le marché potentiel sélargit, les capacités de Production se développent, le produit aura sa forme définitive. Sa cible est clairement définie, la typologie sociale est clairement comprise. On parle alors de positionnement produit et positionnement image dans cette phase.
Au niveau économique, le CA augmente, la marge brute unitaire apparaît en fin de croissance, le seuil de rentabilité est atteint, car on peut enfin imputer lensemble des coûts marketing au niveau des séries, on parle au niveau comptable de prix marginal, de coût marginal.
C- La maturité :Le marché potentiel est atteint, le produit est clairement référencé. Sa notoriété est très forte, concurrence omniprésente, le mktg mixte est contrôlé par une 1 politique de prix, de promotion des vantes, de force de vente et de pub.
Lorientation des stratégies ira vers le commercial. La stratégie de communication est hors médias à 75% et le mass médias à 25%.
Apparaît sur le marché des concurrents puissants appliquant des stratégies " Me Too " ou plagiat.
D- Le déclin :Le CA diminue, la marge brute également, cest lépoque du déréférencement, époque de destockage qua laissé apparaître 1 nouveau type de magasins : les failliteries.
Chaque produit a un cycle qui lui est propre compte tenu dun secteur dactivités et il est impossible de replacer les différents produits sur les phases grâce à lévolution du CA, de la Demande potentielle, et de la marge dégagée. Cependant, certains produits échappent à toute analyse, comme le COCA ou la Pénicilline qui sont sur des marchés dabondance ou à style de vie.
Lentreprise doit élaborer des tests de conception cad avoir des idées de produit et de positionnement / concurrence. De ces tests de conception, il y a obligation de création de prototype et de dépôt à lINPI afin de prouver lexistence réelle du dit produit.
Le responsable marketing effectue alors des tests au niveau du produit, du prix, de la publicité, de la promotion et fixe alors une stratégie commerciale ainsi quune stratégie publicitaire. Les stratégies étant écrites, on définit les positionnements et ensuite un plan de marchéage ou marketing mixte.
Le produit est ainsi testé sur un marché cible permettant de réaliser 1 réévaluation du mix avant que notre produit ait la forme et le marketing adapté.
Cette élaboration stratégique est classique, elle concerne généralement les grandes entreprises ayant des structures leur permettant le contrôle des tests produits, publicité.
Il existe 3 stratégies de lancement :
Au niveau du cycle de vie théorique, on saperçoit que notre entreprise a 2 produits en phase de déclin, 1 en phase de croissance et ne peut donc pas générer des profits, ni obtenir 1 retour sur Inv ; elle est donc condamnée à avoir 1 faible trésorerie et 1 besoin en fonds de roulement permanents. La stratégie adoptée nest pas de linnovation, elle suit le marché, réalise 1 monoproduction et donc ne gère en aucun cas 1 portefeuille dactivités produits.
Cette entreprise na aucune stratégie commerciale, ni de communication et aucun département marketing. Elle tarde à lancer ses produits, entraînant dangereusement 1 CA à suivre les cycles de production.
1 entreprise qui décide de commercialiser 1 produit doit respecter :
Lévaluation :
Phase obtenue par des méthodes de créativité (brainstorming, synectique, gpe de W, cercle de qualité) où il s agit déliminer les produits qui ne correspondent pas au processus de lancement de lentreprise, qui nintègrent pas la culture dentreprise, ou les produits à retour sur Inv trop longs.
Cette phase conforte aussi bien les créatifs que les merkating dans la mise en place et la sélection des produits.
La faisabilité technique :
On confronte les idées de lentreprise à 1 liste de questions classées par thèmes :
- le produit utilisera-t-il la compétence de lentreprise en matière de
recherche et dévéloppement ?
- le personnel de production est il suffisamment qualifié ?
- Faut il acquérir de nouvelles machines ?
- Faut il déposer des brevets ? acheter des licences ?
- Le savoir faire technique de lentreprise est il adapté aux nouveaux
produits ?
Chaque question est notée sur 1 échelle de Likert : TB B M
P
Pondérée compte tenu des impératifs de lentreprise.
La faisabilité marketing :
Les perspectives de développement du marché sont elles bonnes ?
Quel est le taux de fidélité des clients ?
Notre produit utilisera-t-il les mêmes circuits de distribution ?
Quelle est limage de notre entreprise ?
Quelle est la notoriété de notre entreprise ?
La faisabilité financière :
Analyse de la capacité financière du projet en définissant le point mort, le seuil
de rentabilité ainsi que la rentabilité des K investis.
Ces techniques sont inspirées des grilles de OMEARA.
Inv = 200000 Frs
Année 1 |
Année 2 |
Année 3 |
|
Prix Vte unit |
100 |
110 |
120 |
Qté vendue |
2300 |
2600 |
2800 |
CA |
230000 |
286000 |
336000 |
Prix de revient |
172000 |
190000 |
210000 |
Marge brute |
58000 |
96000 |
126000 |
Charge Mktg |
66000 |
75000 |
85000 |
Bénef net |
- 8000 |
+21000 |
+41000 |
Bénef net cumul |
-8000 |
+13000 |
+54000 |
Taux de rentabilité des K investis :
BNC / Inv = 54000 /200000 x 100 =
2 modèles de prévision des ventes, modèle statistique et modèle lié aux comportements sociaux.
Qt = accroissement
des ventes en % de Q
R = taux de pénétration des marchés
Q = marché potentiel
1 étude de marché laisse prévoir que 40% des ménages sont susceptibles d'acheter le produit. On définit 1 taux de pénétration de 30% dans le marché, calculez l'accroissement des ventes sur 5 périodes de temps.
Qt = R x Q(1-R) t-1 cumul croissantQ1= 0.3x0.4(1-0.3)1-1= 12% 12
Q2= 0.3x0.4(1-0.3)2-1= 8.4% 20.4
Q3= 0.3x0.4(1-0.3)3-1= 5.88% 26
Q4= 0.3x0.4(1-0.3)4-1= 4.116% 30
Q5= 0.3x0.4(1-0.3)5-1= 2.8812% 33
Prévision de budget à 3 niveaux
Ce modèle exponentiel permet de définir 3 hypothèses de W sur 5 ans, influant sur la détermination du ratio de trésorerie de FDR. Il permet la fixation des objectifs commerciaux dans le cadre d'1 fidélisation, et d'1 acquisition de clientèle. Les taux de commissions sont différents car nous savons qu'1 client fidélisé coûte 4x moins cher qu'1 client acquis.
Il y a 1 similitude entre le cycle de vie de produit et le modèle de prévision car tous les 2 prennent efficience dans la courbe de GAUSS cad 1 répartition égale autour d'1 moyenne et 80% du CA étant réalisé autour de cette moyenne.
Il distingue 5 groupes de consommateurs:
- les innovateurs:
représentent en moyenne 2.5% de la pop qui sont des essayeurs de produits sans aucune influence publicitaire. Ce sont des particuliers abonnés à des revues pros qui estiment qu'acheter le produit leur permet d'obtenir 1 statut familial.- les précurseurs:
13-15% de la pop, essaient le produit par influence pub, permet d'obtenir une valorisation sociale. Généralement ils critiquent le produit et écrivent au service consommateurs.- la majorité devancière:
34-37% de la pop, achètent car produit connu, car position référencée, permet d'obtenir 1 image perso; la produit est généralement négocié.- la majorité tardive:
34-37% de la pop, achètent car les Inv. Pub chutent, le prix chute et sont certains de la qualité du produit. De tendance recentrage.- les retardataires:
12-18% de la pop, très prudents sur le technique, achètent le produit quand il est passé de mode, ils sont dans toutes les couches sociales.Cela tient des causes internes, erreur d'appréciation des marchés, erreur des coûts de lancement, mauvaise étude de marché prévoyant 1 mauvais potentiel du marché. Il faut savoir que la modification du comportement d'achat se traduit tous les 6 mois par des rejets de produits liés à des influences indirectes, également les cycles de vie de produit sont plus courts; nous sommes passée de 5 ans à 1 an pour la majorité des produits. Le retour sur Inv doit être effectué au maximum sur 3 ans.
Pour réussir une commercialisation et 1 lancement de produit, il faut des structures favorables comme:
Les limites de sa compétence sont au niveau d'1 budget à ne pas dépasser, et de la création, acceptation pub par le directeur mktg.
Aucun droit d'embauche sauf stagiaire.
7. Méthode de créativité pour favoriser le lancement:
Les sources d'idées de produits nouveaux sont les sources internes (sce recherche, sce P°, personnel vte sur terrain, dirigeants), les sources externes, favorables si on interroge le consommateur sur des produits nouveaux, la concurrence, si abonné à 1 doc spécialisée et si participation à des salons.
Cependant il existe des méthodes de créativité comme l'analyse fonctionnelle, les relations forcées et la créativité de groupes. Pour être un bon créatif, il faut que les traits de personnes se situent à l'opposé des principes de saines gestion, cad rechercher la complexité au détriment de la facilité:
2 techniques de créativité de groupes:
Le Brainstorming:
La synectique: